Phyto, acupuncture, auriculothérapie, homéopathie, sophrologie, naturopathie, magnétisme, et j’en passe, sont désormais des termes familiers à nos oreilles. Mais, les connaissez-vous vraiment ?

Si ces médecines dite « parallèles », « différentes » ou encore « douces » commencent à faire parler d’elles, la confusion demeure aux yeux du public souvent mal informé par les médias. Ces thérapies sont pourtant largement millénaires ! Quelles sont les possibilités réelles de chacune, quel rôle vont-elles jouer dans l’Avenir ?

En 1984-85, nous étions déjà plus de 50% à y recourir. devant un mouvement d’opinion d’une telle ampleur, il était impossible que seuls des interdits balisent la marche à suivre. depuis une dizaine d’années, la justice, tout en maintenant la notion du délit d’exercice illégal de la médecine pour certaines pratiques, s’est montrée plus clémente et moins acharnée dans ses poursuites. Cette évolution est certainement le développement d’une prise de conscience de soi, d’une prise en main de ses propres intérêts, de sa santé.

Qui donc pourrait prétendre que seule la médecine moderne de nos pays a le droit de cité ? Les autres civilisations, les autres sociétés ont possédé et possèdent encore leurs médecines souvent pleines de ressources et de mystères. A l’ère des avancées technologiques, nous tendons aussi de plus en plus à considérer le corps comme mécanisme toujours prêt à fonctionner dès qu’il présente une défaillance, à être remis en marche à l’aide d’antidotes chimiques alors que les hommes trouvèrent dans les trésors de la nature tout ce dont ils avaient besoin pour leur bien-être (gelée royale, pollen, ginseng, etc.)

C’est seulement le progrès de nos connaissances qui nous permettra de mieux comprendre les mécanismes d’action de toutes ces pratiques, alors qu’aujourd’hui le principal obstacle à la reconnaissance officielle réside dans l’impossibilité scientifique de les évaluer.

Modeste, la science encore impuissante, devrait faire confiance à la sagesse populaire. En effet, ces thérapies peuvent au contraire étendre et enrichir les possibilités de soulagement déjà offertes par la médecine allopathique. en aucun cas, il n’est question de réfuter l’allopathie qui démontre son efficacité chez certains humains.

Le citoyen moderne devrait prendre le temps et se donner les moyens de gérer sa santé et de faire ses choix avec la meilleure connaissance possible de la situation. Comprendre et choisir son mode de soins, c’est déjà faire un premier pas vers la guérison.