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Les mutations identifiées de gènes dans le cancer du poumon le plus commun

Le cancer du poumon est la cause la plus fréquente de décès par cancer aux États-Unis et dans le monde. Globalement, elle conduit à plus d’un million de décès chaque année. Moins de 20% des personnes diagnostiquées d’un cancer du poumon, survivent 5 ans après leur diagnostic. L’article pourra vous paraître un peu complexe mais suffisamment important pour révéler toutes les qualités des études menées par nos chercheurs.

Le type le plus commun du cancer du poumon aux Etats-Unis est l’adénocarcinome. Ce cancer est généralement causé par le tabagisme. Toutefois, comme les taux de tabagisme baisse, un plus grand pourcentage des cas se retrouvent chez les personnes qui n’ont jamais fumé.

Comme tous les cancers, l’adénocarcinome pulmonaire résulte d’erreurs dans l’ADN qui conduisent à une croissance cellulaire incontrôlée. Identifier les changements de l’ensemble de l’ADN de chaque cancer (son génome) peut finalement aboutir à des traitements plus ciblés, à l’amélioration dans la prévention et à de nouvelles stratégies de détection.

Le réseau de recherche « Cancer Genome Atlas » (TCGA) vise l’analyse de la base moléculaire du cancer. Avec plus de 150 scientifiques issus de dizaines d’institutions à travers le pays, le réseau de recherche TCGA est financé par le National Cancer Institute des NIH (NCI) et l’Institut National Human Genome Research (NHGRI). Dans une nouvelle étude TCGA, les chercheurs ont examiné des échantillons de tumeurs de 230 patients atteints d’un adénocarcinome du poumon. L’étude a été publiée en ligne le 9 Juillet 2014, dans la revue Nature.

Dans 143 échantillons sur 230 (soit 62%), les chercheurs ont découvert des mutations activatrices connues (des erreurs) dans les oncogènes, des gènes connus pour avoir le potentiel de causer le cancer. Pour identifier les altérations supplémentaires, les chercheurs ont examiné des changements dans le nombre de copies d’ADN, des changements dans le nombre de gènes de la suppression ou de la multiplication (amplification) de sections d’ADN. Ils ont détecté une amplification de 2 oncogènes, ERBB2 et MET, qui font partie d’une voie de signalisation appelée RTK / RAS / RAF. Ces mutations déclenchent la croissance des cellules tumorales et leurs survies.

Les chercheurs ont également identifié des mutations dans d’autres gènes, y compris NF1 et RIT1, une partie de la voie qui RTK / RAS / RAF peut conduire adénocarcinomes pulmonaires.

Par l’analyse de l’ADN, de l’ARN, et les taux de protéine, l’équipe a déterminé que plusieurs voies métaboliques ont été activés dans les échantillons tumoraux. Dans l’ensemble, 76% des échantillons présentaient des mutations qui activent la voie RTK / RAS / RAF. Ce travail peut conduire à des améliorations dans la façon dont les cancers sont classifiées et pourraient conduire à un diagnostic et un traitement plus personnalisé.

« Combiné avec la première analyse TCGA des cancers du poumon squameux, nous avons maintenant une compréhension globale de la plupart des voies génétiques qui conduisent à des cancers du poumon», explique le directeur du NCI, Dr Harold Varmus. « Sur la base de cette connaissance, nous pouvons maintenant chercher de meilleurs inhibiteurs de la voie pour améliorer les résultats des patients. »

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