Les habitudes alimentaires pourraient aider à prévenir le déclin cognitif chez les personnes âgées.

Les habitudes alimentaires pourraient aider à prévenir le déclin cognitif chez les personnes âgées.

Une étude récente examinant l’influence de marqueurs sanguins de l’apport alimentaire (biomarqueurs nutritionnels) sur la santé du cerveau ont montré que certaines habitudes alimentaires peuvent aider à prévenir le déclin cognitif chez les personnes âgées. Des recherches antérieures ont examiné seulement un ou quelques éléments nutritifs, s’appuyant sur des questionnaires de fréquence alimentaire, précisent que des apports plus élevés de légumes verts, feuillus et crucifères, les poissons et les fruits, avec une consommation moins importante de viandes, de produits laitiers forts en matière grasse, beurre, ont été bénéfiques pour la santé cognitive. Cette étude, cependant, a examiné les concentrations sanguines de 30 biomarqueurs d’éléments nutritifs, dans une configuration spécifique, afin de déterminer l’effet collectif de biomarqueurs nutritionnels sur la fonction cognitive. L’étude a été financée en partie par le NCCAM et publié dans la revue Neurology.

Les chercheurs ont examiné des biomarqueurs sanguins de nutriments chez 104 adultes en bonne santé, âgés de 65 ans et plus (l’âge moyen était de 87 ans) ayant un fort risque de démence. Les participants n’avaient pas de maladie vasculaire, ni d’hypertension, ni de diabète. Les chercheurs ont mis en place plusieurs tests cognitifs (fonction exécutive, mémoire, attention, langage, traitement, fonction globale, dépression) chez tous les participants. Ils ont réalisé une Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) chez 42 participants afin de déterminer le volume du cerveau dans les différentes régions. Un des objectifs de l’étude était de définir les habitudes alimentaires favorisant la santé cognitive des aînés, semblable à la façon dont les scientifiques ont défini les habitudes alimentaires favorisant la santé cardiovasculaire chez les adultes.

Les chercheurs ont constaté que les participants ayant des concentrations plus élevées de vitamines dans le sang (C, D, E, et les vitamines B spécifiques) révélaient des scores plus élevés sur les tests des fonctions cognitives et le rétrécissement du cerveau était moins important (mesurée par IRM) que ceux qui ont des concentrations plus faibles. De même, les participants ayant plus de concentrations d’Oméga-3 (acides gras essentiels) ont une meilleure fonction exécutive que ceux qui ont des concentrations plus faibles. Toutefois, les participants qui avaient plus d’acides gras trans (qui se trouve dans certaines margarines, les pâtisseries commerciales et d’autres aliments à base d’acides gras trans ou frits dans l’huile partiellement hydrogénée)dans le sang ont connu des résultats sur la fonction cognitive globale plus mauvais que ceux qui ont des concentrations plus faibles.

Malgré ces conclusions, les chercheurs ont noté qu’ils ne peuvent pas prétendre à une association causale entre les biomarqueurs nutritionnels et la santé cognitive en ce moment. À condition que ces résultats soient confirmés, ils soulignent la nécessité pour les études futures, de déterminer les combinaisons d’éléments nutritifs qui permettront de prédire les changements de volume cognitif et du cerveau chez les personnes sensibles.

References

Bowman GL, Silbert LC, Howieson D, et al. Nutrient biomarker patterns, cognitive function, and MRI measures of brain aging. Neurology.

2012

; 78(4):241–9.


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